10 sept. 2011

D'Oulan-Bator à Pékin

Amadeus : Chères lectrices et surtout admiratrices de toutes parts !
Me voilà enfin arrivé en Chine et non sans mal. En effet, pour franchir la frontière sino-mongole, nous avons utilise un stratagème de rapiat que seul Lilian l'Auvergnat pouvait mettre en place : rejoindre la frontière en train, passer la frontière en jeep, rejoindre Pékin par bus. Le tout pour un coût 4 fois moins élevé que le train direct Oulan-Bator-Pékin, mais cela a tout de même un prix...
Durant le parcours j'ai cru mourir...

D'abord à l'arrivée à la frontière, où nombre de conducteurs de jeep attendent pour nous faire passer. A peine montés dans un ancien 4x4 russe, qui semble arriver tout droit de la guerre ( non je parle pas de la 2ème guerre mondiale mais bien de la première), le chauffeur fait rugir le moteur et se croit dans une course de rallye où toutes les jeeps sont en compétition. Ainsi lors d'une manœuvre fine de notre conducteur mongol, faire l'intérieur sur une autre jeep dans un virage en terre, la porte de notre véhicule s'ouvre et mon sherpa Élisée lâche son livre qui sera alors écrasé par les autres concurrents... Bref le passage de la frontière fut une succession de courses-poursuites entrecoupées de contrôle de passeports et autres procédures administratives... très étrange.

Super bête : Oui, j'avoue c'était vraiment super de se retrouver au milieu de ce champ de jeep et l’arrivée en Chine fut vraiment super car à la frontière chinoise tout est super et super beau et super propre et super bien!!!
Angry Birds : Enfin, arrivés en chine, la suite fut moins drôle avec le trajet en bus jusqu'à Pékin où on découvrit la conduite vraiment dangereuse des chinois....
Je croyais avoir tout vu mais là c'est de la pure FOLIE...

On s'est retrouvés des fois à 4 de front sur des nationales. 2 voitures dans un sens et 2 voitures dans l'autre alors qu il n y a que deux voies!!! Et le comble fut atteint sur une 2 fois deux voies avec des véhicules venant en sens inverse... Je passe évidemment les fois où ils doublent sur des lignes blanches en côte dans un virage sans visibilité, qui sont innombrables... Ce qui caractérise le plus la conduite ici, c est l'impatience des gens... ils ne peuvent pas rester bloqués deux secondes ; c'est au dessus de leurs capacités. Même dans les gros ralentissements de Pékin où on ne peut plus avancer, ils coupent à travers les camions pour rouler sur la bande d’arrêt d'urgence et quand tout est finalement bloqué , le premier réflexe est de klaxonner... je suis sur qu'alors le conducteur du bus, s'il le pouvait, roulerait sur le mur...

Amadeus : mais nous sommes arrivés vivants et c'est l'essentiel...
Super bête : en tout cas moi j'ai trouve ça super drôle et super super!
Angry Birds : je veux pas jouer le rabat-joie ou l'oiseau énervé mais moi je trouve ça tout de même super dangereux comme conduite.
Amadeus : Enfin le plus important c'est que mes fans étaient la pour m'accueillir comme à leur habitude...

1 commentaire:

GFS a dit…

c'est comme dans need for speed, c'est genial sauf que tu n'as pas de 'retry' ;-))